PUCES ET TIQUES : CHASSEZ CES INDESIRABLES
Prioritaire également, la lutte contre les parasites externes, puces et tiques en premier lieu. Le premier signal d’alerte de la présence de puces chez un molosse : les démangeaisons.
Quand il commence à se gratter frénétiquement, il est souvent inutile de chercher plus loin. Autrefois, la présence de puces était saisonnière, d’avril à novembre, mais aujourd’hui, en raison du chauffage qui maintient des températures constantes dans les habitations toute l’année, le problème est permanent. Il doit donc faire l’objet d’une prise en charge sérieuse, passant par des mesures de prévention des infestations et de traitement des molosses parasités.
La lutte contre les puces passe s’articule de trois axes : éliminations des parasites sur le molosse, dans l’environnement, et traitement des congénères et autres animaux de la maison, le chat étant un véritable réservoir à puces !
La prévention contre les infestations par les tiques passe par une inspection régulière de son molosse au retour des promenades, qu’elles aient lieu en forêt ou dans les parcs urbains car ces endroits regorgent aussi de tiques !
Cette inspection est importante car plus la tique est détectée et ôtée tôt, plus le risque qu’elle ait pu transmettre des maladies à votre molosse est faible.
En effet, on sait par exemple que l’inoculation du germe responsable de la piroplasmose ne commence que 48h environ après le début de la fixation.
Le simple passage de l’aspirateur permet d’éliminer de 30 à 60% des œufs et de 10 à 20% des larves, même s’il ne suffit pas à déloger les puces enfoncées profondément dans les moquettes. Des mesures d’hygiène complémentaire (nettoyage régulier de la couche du chien) améliorent les résultats.